Test TSH (hormone stimulant la thyroïde)

Jan 11, 2022
admin

Qu’est-ce qu’un test TSH (hormone stimulant la thyroïde) ?

Définition :
La TSH est un test qui mesure la quantité de l’hormone TSH dans le sang.

Noms alternatifs : Thyrotropine ; hormone stimulante de la thyroïde

Comment se déroule le test :

Adulte ou enfant :

Le sang est prélevé dans une veine, généralement à l’intérieur du coude ou au dos de la main. Le site de ponction est nettoyé à l’aide d’un antiseptique, et un garrot est placé autour de la partie supérieure du bras pour appliquer une pression et restreindre le flux sanguin dans la veine. Cela permet aux veines situées sous le garrot de se remplir de sang. Une aiguille est insérée dans la veine, et le sang est recueilli dans un flacon hermétique ou une seringue. Le garrot est ensuite retiré pour rétablir la circulation. Une fois le sang prélevé, l’aiguille est retirée et le site de ponction est recouvert pour arrêter tout saignement.

Nourrisson ou jeune enfant:

La zone est nettoyée avec un antiseptique et ponctionnée avec une aiguille pointue ou une lancette. Le sang peut être recueilli dans une pipette (petit tube de verre), sur une lame, sur une bandelette ou dans un petit récipient. Un pansement peut être appliqué sur le site de ponction s’il y a un saignement.

Comment se préparer au test :
Aucune préparation particulière n’est généralement nécessaire.

Comment le test sera ressenti :
Lorsque l’aiguille est insérée pour prélever du sang, certaines personnes ressentent une douleur modérée, tandis que d’autres ne ressentent qu’une piqûre ou une sensation de picotement. Par la suite, il peut y avoir quelques élancements.

Pourquoi le test est effectué :
L’HTS est mesurée comme un test de dépistage des anomalies de la fonction thyroïdienne (hyperthyrodisme ou hypothyrodisme). Elle est également mesurée pour surveiller le traitement de ces affections. Le test est également effectué chez les femmes infertiles, pour vérifier si une maladie thyroïdienne est la cause de l’infertilité.

La TRH, une hormone produite dans l’hypothalamus, stimule l’hypophyse à libérer la TSH. La TSH stimule ensuite la thyroïde pour produire des hormones thyroïdiennes, T3 et T4. Ces hormones rétroagissent sur l’hypothalamus et l’hypophyse pour réguler la libération de la TSH et de la TRH.

Dans certaines maladies, cette voie de régulation est altérée, entraînant une sous-production ou une surproduction d’hormones thyroïdiennes. Lorsqu’un trouble thyroïdien est suspecté cliniquement, un taux de TSH est obtenu comme test initial.

Valeurs normales :
Les valeurs normales sont de 0,4 à 4,0 mUI/L pour les personnes ne présentant aucun symptôme d’une thyroïde insuffisamment ou trop active. Si vous êtes traité pour un trouble thyroïdien, votre TSH doit se situer entre 0,5 et 2,0 mIU/L. Cela signifie que vous êtes traité de manière appropriée.

Certaines personnes ayant une valeur de TSH supérieure à 2,0 mIU/L, qui ne présentent aucun signe ou symptôme évocateur d’une thyroïde sous-active, peuvent développer une hypothyroïdie à un moment donné dans le futur. Toute personne ayant une TSH supérieure à 2,0 mIU/L doit donc être suivie de très près par un médecin.

Les fourchettes de valeurs normales peuvent varier légèrement selon les laboratoires.

Ce que signifient des résultats anormaux :

Des taux supérieurs à la normale peuvent indiquer :

  • L’hypothyroïdie congénitale (crétinisme)
  • L’hypothyroïdie primaire
  • L’hyperthyroïdie dépendante de l’HTS
  • La résistance aux hormones thyroïdiennes
  • L’exposition aux souris (travailleurs de laboratoire ou vétérinaires)

Des taux inférieurs à la normale peuvent indiquer :

  • Hyperthyroïdie
  • Déficience en TSH
  • Médicaments (agnoïstes dopaminergiques, glucocorticoïdes, analogues de la somatostatine, bexarotine)

Ces risques sont :

  • Saignement excessif
  • Évanouissement ou sensation de tête légère
  • Hématome (accumulation de sang sous la peau)
  • Infection (un léger risque chaque fois que la peau est brisée)
  • Ponctions multiples pour localiser les veines

Préoccupations particulières :
Les médicaments qui peuvent affecter les mesures de TSH comprennent : les médicaments antithyroïdiens, le lithium, l’iodure de potassium, l’amiodarone, la dopamine et la prednisone. Les veines et les artères varient en taille d’un patient à l’autre et d’un côté du corps à l’autre. Le prélèvement d’un échantillon de sang sur certaines personnes peut être plus difficile que sur d’autres.

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