SUPRADOL
LIOMONT
Nom générique : Kétorolac trométhamine.
Forme pharmaceutique et formulation : Comprimés, comprimés sublinguaux, injectable, gel. Chaque comprimé contient : 10 mg de kétorolac trométhamine. Excipient qbp 1 comprimé. Chaque comprimé sublingual contient : kétorolac trométhamine 30 mg. Excipient qbp 1 comprimé. Chaque ampoule avec solution injectable contient : kétorolac trométhamine 30 mg. Véhicule qbp 1 ml. Chaque ampoule avec solution injectable contient : kétorolac trométhamine 60 mg. Véhicule qbp 2 ml. Chaque seringue préremplie contient : kétorolac trométhamine 30 mg. Véhicule qbp 1 ml. Chaque 100 mg de gel contient : 2 g de kétorolac trométhamine. Excipient qbp 100 g. Le Kétorolac trométhamine appartient au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Son nom chimique est : acide (+-)-5-benzyl-2, 3-dihydro-1H, pyrroziline-1-carboxylique, 2-amino-2-(hydroxyméthyl)-, 3-propandiol.
Indications thérapeutiques : analgésique non narcotique. SUPRADOL comprimés, comprimés sublinguaux et solution injectable est indiqué pour le traitement à court terme de la douleur aiguë. SUPRADOL Gel, analgésique anti-inflammatoire à application topique pour le traitement des douleurs musculaires, articulaires et post-traumatiques. Il est efficace dans le traitement des traumatismes des tissus mous, tels que les entorses, les foulures, les bursites, les tendinites, les épicondylites, les synovites et l’arthrose des articulations superficielles (doigt, genou, cheville).
Pharmacocinétique et pharmacodynamique : Le kétorolac trométhamine est un agent anti-inflammatoire non stéroïdien présentant une activité analgésique et une faible activité anti-inflammatoire et antipyrétique. Il inhibe la synthèse des prostaglandines et n’a aucun effet sur les récepteurs opioïdes. Il est rapidement et complètement absorbé après administration orale, avec une Cmax de 0,87 mg/ml, et un Tmax de 44 minutes après une dose unique de 10 mg. La demi-vie plasmatique est de 5,3 heures chez les jeunes adultes et de 6,1 heures chez les sujets âgés (72 ans en moyenne). La pharmacocinétique est similaire chez les enfants. Plus de 99 % du médicament présent dans le plasma est lié aux protéines. Un régime riche en graisses diminue la vitesse mais pas l’étendue de l’absorption, tandis que les antiacides n’ont aucun effet sur l’absorption du kétorolac. Dans une étude clinique sur la douleur post-chirurgicale, le début de l’analgésie, induite par l’administration parentérale de 30 mg de kétorolac, était de 21 minutes contre 33 minutes après l’application de 10 mg de morphine. L’analgésie maximale du kétorolac est observée 45 à 90 min après avoir atteint la Cmax. Après administration intramusculaire, SUPRADOL est rapidement et complètement absorbé, avec une Cmax et un Tmax très similaires à ceux obtenus lors d’une administration par VO. L’administration IV de 10 mg de kétorolac a une Cmax de 2,4 mg/ml, et un Tmax de 5,4 minutes, avec une demi-vie d’élimination, un volume de distribution et une clairance plasmatique très similaires à ceux produits par d’autres formes posologiques. La pharmacocinétique du kétorolac est linéaire. Les taux plasmatiques d’équilibre sont atteints après 24 heures d’application toutes les 6 heures. Aucune modification de la clairance ne se produit en cas d’administration chronique. La principale voie d’excrétion du kétorolac et de ses métabolites (conjugués et un métabolite para-hydroxy) est l’urine (61 %) ; le reste est excrété dans la bile. Le kétorolac traverse très mal la barrière hémato-encéphalique.
Contra-indications : Antécédents d’hypersensibilité au kétorolac, à l’acide acétylsalicylique ou à d’autres AINS. Antécédents d’ulcération, de perforation ou de saignement gastro-intestinal. Il ne doit pas être utilisé chez les patients présentant un syndrome de polypose nasale, un angioedème et un bronchospasme secondaire à l’utilisation d’acide acétylsalicylique ou un ulcère gastroduodénal actif. Il ne doit pas être administré aux enfants dans la période postopératoire suivant une amygdalectomie. Non recommandé pour l’analgésie obstétricale. Il ne doit pas être appliqué dans ou près des yeux, des muqueuses ou des plaies ouvertes.
Précautions générales : le Kétorolac peut provoquer un ulcère gastroduodénal, une hémorragie et/ou une perforation gastro-intestinale. En raison de son effet inhibiteur sur la synthèse des prostaglandines, le kétorolac peut provoquer une réduction du débit rénal qui altère la fonction rénale, en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante. La prudence s’impose chez les patients ayant des antécédents de maladie allergique, car des réactions anaphylactiques ont été rapportées lors de l’administration de kétorolac. Des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes ont également été rapportées chez des sujets sans antécédents d’atopie. Le kétorolac inhibe l’agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement ; cependant, contrairement à l’acide acétylsalicylique, la fonction plaquettaire revient à la normale 24-48 heures après l’arrêt du traitement. Bien qu’aucune interaction entre le kétorolac et l’héparine ou la warfarine n’ait été démontrée, le kétorolac doit être utilisé avec une extrême prudence dans ce cas et le patient doit être étroitement surveillé. Le médecin doit être conscient du risque d’hémorragie ou d’hématome post-chirurgical lors de l’utilisation du kétorolac, comme avec tout autre AINS. Le kétorolac ne doit pas être administré aux patients recevant un autre AINS en raison du risque cumulé de réactions secondaires caractéristiques de ces médicaments. Le kétorolac doit être administré avec précaution chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque, d’hypertension artérielle ou d’autres affections cardiovasculaires, car une rétention d’eau et des œdèmes ont été rapportés lors de l’administration de kétorolac. Un ajustement de la dose doit être effectué chez les patients âgés de > 65 ans, chez les sujets pesant moins de 50 kg et chez les patients présentant une créatinine sérique élevée. Dans ces cas, la dose quotidienne totale ne doit pas dépasser 60 mg. L’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée chez les personnes traitées par le kétorolac, en raison de l’apparition de somnolence, de vertiges, d’étourdissements, de dépression et d’insomnie ; il convient donc d’être extrêmement prudent lors de la réalisation d’activités nécessitant de la vigilance. Le kétorolac peut potentialiser la toxicité associée au traitement par le méthotrexate. Le probénécide modifie la pharmacocinétique du kétorolac.
Restrictions d’utilisation pendant la grossesse et l’allaitement : L’utilisation n’est pas recommandée pendant la grossesse, le travail ou l’accouchement. Il n’est pas non plus recommandé pendant l’allaitement. Le gel SUPRADOL ne doit pas être appliqué dans ou près des yeux, des muqueuses ou des plaies ouvertes.
Effets secondaires et indésirables : L’incidence des effets indésirables associés à l’utilisation des AINS diminue de 50 à 10 % en cas d’utilisation sur de courtes périodes. Avec l’utilisation du kétorolac, les réactions secondaires sont rares : ulcère gastro-duodénal, saignement gastro-intestinal, saignement rectal, méléna, nausée, dyspepsie, douleur gastro-intestinale, diarrhée, constipation, flatulence, plénitude, dysfonctionnement hépatique, stomatite, vomissement, gastrite, éructation, œdème, asthénie, myalgie, prise de poids, bouffées vasomotrices, pâleur, hypertension, purpura, somnolence, étourdissements, maux de tête, transpiration, sécheresse de la bouche, nervosité, paresthésie, pensées anormales, dépression, euphorie, soif excessive, incapacité de se concentrer, insomnie, stimulation, vertige, dyspnée, asthme, augmentation de la fréquence urinaire, oligurie, hématurie, prurit, urticaire, éruption cutanée, anomalies du goût et de la vue, acouphènes. Bien que rares, les effets indésirables suivants ont également été observés : insuffisance rénale aiguë, douleur au flanc avec ou sans hématurie et/ou azoémie, hyponatrémie, hyperkaliémie, syndrome hémolytique et urémique, rétention urinaire, réactions d’hypersensibilité, anaphylaxie, bronchospasme, œdème laryngé, hypotension, bouffées vasomotrices, éruption cutanée, hépatite, ictère cholestatique, insuffisance hépatique, Syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson, dermatite exfoliative, éruption maculopapulaire, saignement de plaie post-chirurgicale, thrombocytopénie, épistaxis, convulsions, rêves anormaux, hallucinations, hyperkinésie, perte auditive, méningite aseptique et symptômes extrapyramidaux. Gel SUPRADOL : Des réactions locales au site d’application, telles qu’irritation, érythème, dermatite, ont été rapportées, mais rarement d’une gravité suffisante pour interrompre le traitement. Chez les patients sensibles, il peut déclencher des réactions de type allergique, si une éruption cutanée ou une irritation apparaît pendant le traitement par SUPRADOL Gel, celui-ci doit être interrompu.
Interactions médicamenteuses et autres : SUPRADOL se lie fortement aux protéines plasmatiques (99,2 %) en relation directe avec la concentration. Il ne modifie pas la liaison protéique de la digoxine. Des études in vitro ont indiqué que contre des concentrations thérapeutiques de salicylate (30 mg/ml), la liaison du kétorolac était réduite de 2 %. Les concentrations thérapeutiques de digoxine, de paracétamol, de phénytoïne et de tolbutamide ne modifient pas la liaison protéique du kétorolac. Comme il s’agit d’un médicament puissant et qu’il est présent en faibles concentrations dans le plasma, on ne s’attend pas à ce qu’il déplace de manière significative d’autres médicaments liés aux protéines. Dans les études animales ou humaines, il n’existe aucune preuve que le kétorolac induise ou inhibe les enzymes hépatiques capables de métaboliser le kétorolac ou de métaboliser d’autres médicaments. Par conséquent, on ne s’attend pas à ce que SUPRADOL modifie la pharmacocinétique d’autres médicaments. Le probénécide réduit la clairance du kétorolac, ce qui augmente la concentration plasmatique (triplant l’aire sous la courbe) ainsi que la demi-vie (doublant approximativement). Il réduit également de 20 % la réponse au furosémide. Le kétorolac induit une possible inhibition de la clairance rénale du lithium, entraînant une élévation de la concentration plasmatique de lithium et une toxicité potentielle. Il réduit la clairance du méthotrexate, augmentant éventuellement la toxicité du méthotrexate. L’administration concomitante de SUPRADOL et d’inhibiteurs de l’ECA augmente le risque d’atteinte rénale, en particulier chez les patients présentant une déplétion volumique. Le kétorolac a été administré en même temps que la morphine ou la mépéridine dans plusieurs études cliniques sur la douleur post-chirurgicale, sans qu’aucune interaction indésirable n’ait été mise en évidence. Un régime riche en graisses diminue la vitesse mais pas l’étendue de l’absorption du kétorolac oral.
Alterations des résultats des tests de laboratoire : Des élévations de l’azote uréique et de la créatinine sérique peuvent survenir comme signes d’insuffisance rénale. Chez les patients présentant une insuffisance rénale avancée, l’utilisation du kétorolac est laissée à la discrétion du médecin. L’utilisation de SUPRADOL n’est pas recommandée chez les patients présentant des concentrations de créatinine sérique ≥ 5,0 mg/dl. Chez les patients dont la créatinine sérique est comprise entre 1,9 et 5,0 mg/dl, la dose quotidienne totale de SUPRADOL doit être réduite de moitié. La dose quotidienne totale ne doit pas dépasser 60 mg par jour. L’insuffisance rénale aiguë peut être précipitée chez les patients hypovolémiques ou chez les patients dont le volume circulant efficace est diminué. Les patients à risque de cette réaction sont ceux qui présentent une insuffisance rénale, une insuffisance cardiaque, un dysfonctionnement hépatique, une déshydratation, les patients âgés et ceux sous traitement diurétique. En inhibant l’agrégation plaquettaire, le kétorolac prolonge le temps de saignement. L’administration concomitante d’anticoagulants, même à faible dose, d’héparine et de warfarine peut augmenter le risque de saignement postopératoire. L’administration concomitante de kétorolac et de dextran peut également augmenter le risque de saignement postopératoire. Dans les essais cliniques contrôlés, moins de 1 % des patients ont présenté une élévation significative (≥3 fois la valeur normale) de l’ALT. Si des signes cliniques et des symptômes compatibles avec une maladie du foie ou des manifestations systémiques (par exemple éosinophilie, éruption cutanée, etc.) sont observés. L’administration de SUPRADOL doit être interrompue. Les patients présentant une insuffisance hépatique due à une cirrhose ne présentent pas de modifications significatives du métabolisme du kétorolac. Aucune altération des tests de laboratoire n’a été rapportée avec la présentation topique.
Précautions concernant la cancérogénicité, la mutagénicité, la tératogénicité et les effets sur la fertilité : Dans les études cliniques menées à ce jour, SUPRADOL n’a pas montré de potentiel tératogène, cancérogène ou mutagène.
Dose et voie d’administration : orale, sublinguale, IV ou IM, topique. Adultes : 10 mg toutes les 4 à 6 heures, pour un maximum de 40 mg en 24 heures. En cas de passage de la voie IM à la voie orale, la dose orale ne doit pas dépasser 40 mg en 24 heures (ou 120 mg par jour en dose totale). Utilisation IM : 30 à 60 mg au début, suivis de 10 à 30 mg toutes les 6 heures pour un total de 150 mg le premier jour et ensuite 120 mg par jour pendant un maximum de 5 jours. Voie IV : bolus : 30 mg administrés en 15 secondes, suivis de 10 à 30 mg toutes les 6 heures pendant 5 jours maximum, sans dépasser la dose maximale de 120 mg par jour. Perfusion : commencer par un bolus de 30 mg IV sur un minimum de 15 secondes, puis poursuivre par une perfusion continue à un débit maximal de 5 mg/heure. (Il est compatible avec les solutions parentérales classiques). Le traitement parentéral ne doit pas excéder 5 jours, sans dépasser la dose parentérale maximale de 120 mg par jour. Sublingual : administré en plaçant le comprimé sous la langue jusqu’à dissolution complète. Le comprimé entier ne doit pas être avalé. Adultes et personnes âgées de plus de 16 ans et de plus de 50 kg : 1 comprimé (30 mg) au début, la dose étant renouvelée toutes les 6 heures, sans dépasser 4 comprimés (120 mg) en 24 heures, pendant un maximum de 2 à 5 jours. Adultes > 65 ans ou ayant un poids corporel inférieur à 50 kg ou présentant une insuffisance rénale : ½ comprimé (15 mg) toutes les 6 heures sans dépasser 2 comprimés (60 mg) en 24 heures, pendant 2 à 5 jours maximum. Gel : appliquer 3 à 4 fois par jour sur la zone affectée, en frottant doucement jusqu’à absorption complète du gel SUPRADOL. Le gel SUPRADOL peut être utilisé en même temps que d’autres présentations de SUPRADOL. Enfants : les doses recommandées et les indications d’utilisation de SUPRADOL Gel chez l’enfant n’ont pas encore été établies. Posologie selon la raison nécessaire : SUPRADOLOL peut être administré selon un calendrier en fonction des besoins du patient, selon l’intensité et le type de douleur, pour cela, une dose initiale de 30 à 60 mg est nécessaire et par la suite la dose et/ou le calendrier seront ajustés ; sans dépasser la dose quotidienne maximale (150 mg pour le 1er jour et 120 mg les jours suivants). Si, après la dose initiale recommandée ci-dessus, la douleur survient dans les 6 heures, on peut augmenter de 50 % la dose précédemment administrée ; si, au contraire, le patient ressent toujours une analgésie après 6 heures, on peut diminuer de 50 % la dose précédemment administrée. Transition de la voie parentérale à la voie orale : adultes : le jour du passage à la voie orale, la dose ne doit pas dépasser 120 mg/jour, y compris la dose orale maximale du même jour (40 mg) ; les jours suivants, les doses orales ne doivent pas dépasser la dose quotidienne maximale (40 mg). Enfants : Pour les enfants de plus de 3 ans, une dose IM ou IV de 0,75 mg/kg toutes les 6 heures jusqu’à une dose quotidienne maximale de 60 mg est recommandée. La posologie doit être adaptée en fonction de la réponse. L’administration parentérale ne doit pas dépasser deux jours. Perfusion intraveineuse chez l’enfant : 0,17 mg/kg/h, sans dépasser la dose maximale recommandée.
Manifestations et prise en charge du surdosage ou de l’ingestion accidentelle : Des doses quotidiennes de 360 mg administrées pendant 5 jours consécutifs provoquent des douleurs abdominales et un ulcère gastroduodénal qui guérit après l’arrêt du traitement. Des doses uniques de 200 mg administrées par voie orale à des volontaires sains n’ont produit aucun effet indésirable apparent. Une acidose métabolique a été signalée après un surdosage intentionnel. La dialyse péritonéale ou l’hémodialyse n’élimine pas significativement le kétorolac.
Présentation(s) : Boîte contenant 10 et 20 comprimés de 10 mg. Boîte de 3 ampoules de 30 mg/1 ml. Boîte de 3 ampoules de 60 mg/2 ml. Boîte avec 1 et 3 seringues pré-remplies de 30 mg (1 ml (HyPak). Boîte contenant 2 et 4 comprimés sublinguaux de 30 mg de kétorolac trométhamine dans un emballage à bulles. Boîte avec tube de 30 g.
Conseils de conservation : A conserver à température ambiante sans dépasser 30°C dans un endroit sec. Protéger de la lumière.
Légendes de protection : Prescription nécessaire. Tenir hors de portée des enfants. Littérature à usage médical uniquement. Ne pas administrer pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement. Le gel SUPRADOL ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 12 ans. Comprimés, comprimés sublinguaux et injectables : ne pas utiliser chez les enfants de moins de 16 ans.
Nom et adresse du laboratoire : Fabriqué au Mexique par : Laboratorios Liomont S.A. de C.V. Etica Farmacéutica depuis 1938, A. López Mateos Núm. 68 Cuajimalpa, 05000 México, D.F.
Numéro d’enregistrement du médicament : 026M92, 036M92, 096M2000 y 260M99 SSA IV.
Clé IPPA : entrée n° 03310103105
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