Qui était Jules César ? Une courte biographie
Le plus célèbre des Romains n’a jamais été lui-même empereur. Mais la domination militaire et politique de Jules César sur Rome – en tant que général populaire, consul et enfin dictateur – a rendu possible le passage du gouvernement républicain au gouvernement impérial.
Naissance au pouvoir
César est né dans la classe dirigeante politique romaine, le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C.
Il s’appelait Gaius Jules César, comme son père et son grand-père avant lui. Tous deux avaient été des fonctionnaires républicains, mais le plus grand lien du clan Julien avec le haut pouvoir, à la naissance de Jules, était le mariage. La tante paternelle de César était mariée à Gaius Marius, un géant de la vie romaine et sept fois consul.
Caesar a appris très tôt que la politique romaine était sanglante et factionnelle. Lorsque Gaius Marius a été renversé par le dictateur Sulla, le nouveau dirigeant de la République s’en est pris à la famille de son ennemi vaincu. César perdit son héritage – il fut souvent endetté tout au long de sa vie – et il se dirigea vers la sécurité lointaine du service militaire outre-mer.
Une fois que Sulla eut démissionné du pouvoir, César, qui s’était révélé être un soldat courageux et impitoyable, commença son ascension politique. Il gravit les échelons bureaucratiques, devenant gouverneur d’une partie de l’Espagne vers 61-60 av. J.-C.
Conquérant de la Gaule
On raconte qu’en Espagne et âgé de 33 ans, César vit une statue d’Alexandre le Grand et pleura parce qu’à un plus jeune âge, Alexandre avait conquis un vaste empire.
Il est parvenu au sommet en faisant partie d’une équipe, s’associant à l’immense richesse de Crassus et au populaire général Pompée pour prendre le pouvoir en tant que Premier Triumvirat, avec César à sa tête en tant que consul.
Après la fin de son mandat, il a été envoyé en Gaule. Se souvenant d’Alexandre le Grand, il se lança dans une campagne sanglante de huit ans de conquête, qui le rendit fantastiquement riche et puissant. Il était maintenant un héros militaire populaire, responsable de la sécurité à long terme de Rome et d’un ajout énorme à son territoire du nord.
Croisement du Rubicon
Pompey était maintenant un rival, et sa faction au sénat ordonna à César de désarmer et de rentrer à la maison. Il rentre chez lui, mais à la tête d’une armée, en disant « que les dés soient jetés » alors qu’il traverse le Rubicon pour franchir le point de non-retour. La guerre civile de quatre ans qui s’ensuivit s’étendit sur tout le territoire romain, laissant Pompée mort, assassiné en Égypte, et César chef incontesté de Rome.
Caesar entreprit maintenant de redresser ce qu’il pensait être mauvais dans une Rome qui peinait à contrôler ses provinces et était criblée de corruption. Il savait que les vastes territoires que Rome contrôlait désormais avaient besoin d’un pouvoir central fort, et c’était lui.
Il a réformé et renforcé l’État, a agi sur la dette et les dépenses excessives et a encouragé la natalité pour renforcer la force numérique de Rome. La réforme agraire favorisa particulièrement les vétérans militaires, colonne vertébrale du pouvoir romain. L’octroi de la citoyenneté dans les nouveaux territoires unifie tous les peuples de l’Empire. Son nouveau calendrier julien, basé sur le modèle solaire égyptien, a duré jusqu’au 16ème siècle.
Assassinat de César et troubles civils
La fonction romaine de dictateur était censée accorder des pouvoirs extraordinaires à un individu pour une période limitée face à une crise. Le premier ennemi politique de César, Sulla, avait dépassé ces limites, mais César est allé plus loin. Il n’a été dictateur que pendant 11 jours en 49 avant J.-C., en 48 avant J.-C., un nouveau mandat n’avait pas de limites, et en 46 avant J.-C., il a obtenu un mandat de 10 ans. Un mois avant sa mort, ce mandat a été prolongé à vie.
Avec de nouveaux honneurs et pouvoirs du Sénat, qui était rempli de ses partisans et auquel il pouvait opposer son veto dans tous les cas, il n’y avait pas de limites pratiques au pouvoir de César.
La République romaine avait débarrassé la ville des rois, mais en avait maintenant un en tout sauf le nom. Une conspiration contre lui fut rapidement ourdie, menée par Cassius et Brutus, qui, selon César, était peut-être son fils illégitime.
Les Ides de mars (15 mars) 44 av. J.-C., César fut poignardé à mort par un groupe d’environ 60 hommes. Le meurtre a été annoncé aux cris de : « Peuple de Rome, nous sommes à nouveau libres ! »
Une guerre civile a vu le successeur choisi par César, son petit-neveu Octave, prendre le pouvoir. Bientôt, la république était vraiment terminée et Octave devint Auguste, le premier empereur romain.
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