Psaume 104
JudaïsmeEdit
- Les juifs observants récitent le psaume 104 dans son intégralité tous les jours pendant les offices du matin, et à certaines occasions, comme la Nouvelle Lune (Rosh Chodesh), bien que les coutumes varient.
- Est récité à la suite de la Mincha du Shabbat entre Souccot et Shabbat Hagadol.
- Les versets 1-2 sont récités au moment de revêtir le tallit lors des offices du matin.
- Le verset 24 fait partie de Hameir La’aretz dans les bénédictions avant le Shema pendant Shacharit et se trouve dans Pirkei Avot chapitre 6, n° 10.
- Le verset 31 est le premier verset du Yehi Kivod dans Pesukei Dezimra, fait partie du Baruch Hashem L’Olam pendant Maariv, et est récité lors de l’ouverture des Hakafot à Simchat Torah.
Nouveau TestamentEdit
- Le verset 4 est cité dans Hébreux 1:7
Orthodoxe orientaleEdit
Son principal usage liturgique dans l’Église orthodoxe orientale est au début des vêpres (prières du soir) et de la veillée de toute la nuit. Bien qu’il soit techniquement l’un des éléments de l’office des vêpres prescrit au lecteur le plus ancien (c’est-à-dire l’ancien ou l’abbé d’un monastère, ou dans une paroisse le lecteur le plus ancien au kliros), il est habituellement lu ou chanté par un lecteur après les prières d’ouverture de l’office.
Le psaume est destiné à être lu ou chanté dans un style simple lors des offices de vêpres qui ne font pas partie d’une veillée. Lorsque les vêpres sont servies dans le cadre d’une vigile, une version musicale abrégée est généralement chantée par le chœur. Plusieurs arrangements musicaux de ce psaume ont été composés au fil des ans ; le plus connu est peut-être celui que l’on trouve dans l’Obikhod, ou arrangement commun.
Dans le contexte de son arrangement pour les vêpres/vigiles, ce psaume est compris comme un hymne à la création, dans toute la plénitude où Dieu l’a créée – il parle des animaux, des plantes, des eaux, des cieux, etc. Dans le cadre de l’acte liturgique, il est souvent considéré comme le chant d’Adam, chanté en dehors des portes fermées de l’Eden d’où il a été expulsé (cf. Genèse 3). Pendant que le lecteur chante le psaume, le prêtre se tient à l’extérieur des portes royales fermées, vêtu seulement de son épitrachilion, ce qui rend ce symbolisme plus évident.
Église catholique romaineEdit
Ce psaume est utilisé pendant la Vigile pascale, la nuit du Samedi saint (la Vigile étant l’inauguration de la saison pascale de cinquante jours, la fin de la Semaine sainte – et par extension du Carême – et la fin du Triduum pascal de trois jours du Jeudi saint, du Vendredi saint et de Pâques). Dans la Liturgie de la Parole, la première lecture est le récit de la création du livre de la Genèse, et le psaume 104, qui traite du même sujet, est le psaume responsorial. Il est utilisé à nouveau pendant la Pentecôte, à la fin du temps pascal, comme psaume responsorial pour la Vigile et la messe dominicale.
Culture populaireEdit
Le philosophe allemand Johann Gottfried Herder a remarqué : « Cela vaut la peine d’étudier la langue hébraïque pendant dix ans pour lire le psaume 104 dans l’original ».
Le musicien Bob Marley croyait que l’usage du cannabis était répandu dans la Bible, lisant des passages tels que le 14e verset du Psaume 104 comme montrant une approbation de son usage.