Pont (nautique)
Les progrès modernes dans l’équipement de contrôle à distance ont vu le transfert progressif du contrôle réel du navire vers le pont. La roue et les manettes peuvent être actionnées directement depuis la passerelle, contrôlant ainsi des espaces de machines souvent sans équipage. A bord des navires de guerre modernes, les commandes de navigation proviennent de la passerelle, tandis que les systèmes d’armes à commande électronique sont généralement contrôlés depuis un compartiment intérieur.
Sur un navire commercial, la passerelle contiendra l’équipement nécessaire pour naviguer en toute sécurité sur un navire en passage. Ces équipements varient selon le type de navire, mais comprennent généralement un dispositif de navigation GPS, un récepteur Navtex, un ECDIS ou un système de cartes, un ou plusieurs radars, un système de communication (y compris un équipement d’appel de détresse), des commandes de moteur (télégraphe), un système de roue/pilote automatique, un compas magnétique (pour la redondance et la capacité de contre-vérification) et des dispositifs de signalisation lumineuse/sonore.
Station de navigationEdit
La station de navigation d’un navire peut être située sur la passerelle ou dans une salle des cartes séparée, à proximité. Il comprend une table dimensionnée pour les cartes marines où sont effectués les calculs de cap et de localisation. Le navigateur trace la route à suivre par le navire sur ces cartes. Outre le bureau et les cartes de navigation, la zone contient des instruments de navigation qui peuvent comprendre des équipements électroniques pour un récepteur et un affichage de cartes du système de positionnement global, un fathomètre, un compas, un chronomètre de marine, des radios bidirectionnelles et un radiotéléphone, etc.
Pont volantEdit
Un flying bridge est une zone ouverte sur le dessus d’un navire de surface qui offre une vue dégagée sur l’avant, l’arrière et les côtés d’un navire, et qui sert de poste de commande pour les officiers du navire, comme le capitaine ou l’officier de quart.
Avant la Seconde Guerre mondiale, pratiquement tous les voiliers, navires à vapeur, moniteurs, bateaux à aubes ou grands navires de plaisance avaient une passerelle volante au-dessus du pont principal. Les ponts volants n’étaient généralement pas du tout fermés (bien que parfois ils étaient partiellement fermés), et avaient souvent peu d’équipement – généralement juste un tube de parole ou un téléphone pour permettre la communication avec le timonier ou le timonier sur le pont principal. Sur les navires de guerre militaires après 1914, le flying bridge était généralement le poste de l’officier de défense aérienne et de l’officier d’artillerie. La quantité d’équipement sur un flying bridge varie largement en fonction des besoins du capitaine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par exemple, les navires de surface américains chasseurs de sous-marins disposaient d’un pont d’envol bien équipé qui contenait généralement un pelorus, des lampes de signalisation, un télescope et un tube de voix pour permettre au capitaine de commander le navire. Les navires de transport d’attaque de l’U.S. Navy pouvaient être équipés de canons automatiques de 20 mm ou de 40 mm sur leurs ponts volants.
Les ponts volants étaient presque toujours le pont le plus élevé du navire. Ils se trouvaient généralement au-dessus du pont du pavillon (également connu sous le nom de « pont de l’amiral » – un pont au-dessus du pont principal sur un navire de guerre de commandement où un officier de haut rang tel qu’un amiral pouvait diriger les opérations de la flotte, planifier la stratégie et mener de grandes batailles) et du pont principal.
Depuis les années 1980, les grands bateaux de plaisance peuvent avoir un pont volant vers la poupe qui est utilisé comme espace supplémentaire pour les sièges extérieurs et un endroit pour stocker une annexe. Sur les plus petits navires de surface, comme les bateaux de pêche sportive, la passerelle volante peut être équipée de commandes permettant de piloter le navire depuis la passerelle volante, mais elle ne dispose pas de la gamme complète de commandes de la cabine de pilotage. Sur les petits navires plus grands, la passerelle volante peut en fait être fermée, auquel cas elle est plus correctement appelée « cabine de pilotage supérieure » ou « pont supérieur ».
Aile de pontModifier
Certains ponts volants ont des « ailes de pont », des zones ouvertes qui s’avancent vers l’extérieur du pont volant au-dessus des côtés du navire d’environ 10 à 15 pieds (3,0 à 4,6 m) pour permettre à un officier de voir le côté de son navire lorsqu’il accoste ou travaille avec des navires plus petits. Une aile de pont est une passerelle étroite qui s’étend des deux côtés d’une cabine de pilotage jusqu’à la largeur totale du navire ou légèrement au-delà, afin de permettre au personnel de la passerelle d’avoir une vue complète pour faciliter la manœuvre du navire. Les officiers utilisent les ailes de pont pour s’amarrer ou manœuvrer dans les écluses et les voies navigables étroites. Chaque aile de pont peut être équipée d’une console commandant le propulseur d’étrave, le propulseur de poupe, le gouvernail et les moteurs.