Pénétration vaginale
Ce site s’adresse principalement aux hommes homosexuels, car les quelques études disponibles suggèrent que les comportements à risque en matière de sexe et de drogues sont plus répandus que dans d’autres groupes. Mais il n’y a aucune raison de croire qu’il s’agit d’un phénomène exclusif à ce groupe. Les personnes bisexuelles, transgenres et hétérosexuelles consomment également des drogues en relation avec le sexe et sont exposées à des risques similaires. Une grande partie du contenu de ce site web s’applique également à eux.
Le vagin peut être stimulé avec les doigts, la langue, le pénis ou les jouets sexuels. Pour la plupart des femmes, la stimulation du clitoris (point situé à la jonction des petites lèvres du vagin, juste au-dessus de l’urètre) est particulièrement agréable.
Il existe des positions et des techniques qui permettent une stimulation plus appropriée.
En cas de rapports hétérosexuels avec pénétration vaginale non protégée, il existe un risque de transmission du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles, ainsi qu’une possibilité de grossesse non désirée. Les préservatifs restent aujourd’hui la forme de protection la plus efficace. Ils doivent être utilisés avec des lubrifiants à base d’eau ou de silicone. Les lubrifiants gras peuvent les endommager.
Le contact de la bouche ou de la langue avec des pertes vaginales présente un faible risque de transmission du VIH. Si le vagin présente des plaies, des ulcères ou des pertes, cela peut indiquer d’autres IST comme la syphilis, l’herpès génital ou la gonorrhée.
Ces dernières années, certaines études ont établi un lien entre les rapports sexuels oraux non protégés et le cancer de la gorge par le biais du papillomavirus humain. Les données disponibles suggèrent que le risque réel est extrêmement faible par rapport aux autres facteurs de risque connus, tels que le tabagisme.
Il existe des infections sexuellement transmissibles autres que le VIH qui peuvent être transmises par cette pratique. Beaucoup d’entre elles (syphilis, gonorrhée, chlamydia, etc.) peuvent être diagnostiquées et traitées efficacement. Il est conseillé de consulter un médecin en cas de symptômes (douleurs, démangeaisons, taches, ulcères, écoulements, ganglions…)
Les parois du vagin sont plus élastiques que celles de l’anus et l’utilisation de jouets sexuels est généralement plus facile. Il convient d’être particulièrement prudent chez les femmes souffrant de sécheresse vaginale ou chez les transsexuels qui ont subi une intervention chirurgicale pour créer un vagin. Dans tous les cas, les conseils de la section spécifique sur les jouets sexuels s’appliquent.