Mitch Mitchell – Mike Dolbear

Août 2, 2021
admin

John Graham « Mitch » Mitchell est né le 9 juillet 1946 à Ealing, Middlesex, Royaume-Uni, de Phyliss (née Preston) et Thomas J Mitchell. Adolescent, il a été la vedette d’une émission de télévision pour enfants, qui faisait partie intégrante des années de formation de la génération des baby-boomers dont je faisais partie sans le savoir.

L’émission de télévision s’appelait  » Jennings et Derbyshire  » et portait sur un couple d’écoliers dans un pensionnat ; on y voyait également un Jeremy Clarkson (de la célébrité de Top Gear) très jeune. Mitch a également eu un rôle principal dans le film britannique de 1960 « Bottoms Up » avec Jimmy Edwards. Je suis à peu près sûr de me rappeler que Mitch m’a dit qu’il était danseur de claquettes, ce qui suggère que, comme Phil Collins, il est allé à l’école de théâtre – ou au moins à des cours de danse.

Il était en grande partie autodidacte bien qu’il soit en fait devenu musicien en travaillant à la batterie de Jim Marshall le samedi alors qu’il était encore à l’école, il a donc peut-être eu une leçon bizarre là-bas – aucun prix pour savoir que Jim était responsable de la production de l’amplificateur qui allait jusqu’à 11 !

Comme la plupart des batteurs des années soixante, la carrière de Mitch s’est épanouie en jouant simplement avec autant de groupes qu’il pouvait – en tant que musicien de tournée et aussi de session. Il a travaillé avec des groupes aux noms typiques des années soixante comme Pete Nelson et les Travellers, Frankie Reid et les Casuals, Johnny Harris et les Shades, Bill Knight &les Sceptres, The Riot Squad, et même The Who en tant que batteur de session alors que le groupe était en train de remplacer son batteur original par Keith Moon. Il a également remplacé, bien que temporairement, Viv Prince comme batteur des Pretty Things. Il faisait partie de la foule de « Drum City » qui traînait simplement dans le magasin d’Ivor Arbiter sur Shaftesbury Avenue à Londres. Nous, les jeunes pros, nous nous rassemblions là pour mâcher le gras et parler sans arrêt des rouages de la batterie.

Il a fait un passage de dix mois, de décembre 1965 à octobre 1966, avec les Blue Flames de Georgie Fame et je pense que cette période a été extrêmement significative en ce qui concerne son style de jeu éventuel. Il a joué sur leur album de 1966 : « Sweet Things » et dans une interview publiée en 2015, Georgie se souvient :  » Sweet Things  » comme son album de batterie préféré de tous les temps, et raconte comment, enfant à l’école, il avait des battements de batterie dans sa tête et se demandait comment Mitch Mitchell jouait cette chanson.

Mitch a contribué à populariser le jazz fusion qui, de nos jours, nous le savons bien, est le mélange des styles de batterie du jazz et du rock. L’utilisation de la batterie principale n’était pas exactement un concept nouveau dans le jazz, elle était relativement inédite dans le rock. Lorsqu’il a rejoint Hendrix à la fin de 1966, il est devenu évident pour Mitch que le format trio du groupe lui permettrait d’être plus libre dans son jeu. La définition de ce terme est la suivante : comme un batteur de jazz, le jeu ne fournirait pas seulement un support rythmique à la musique, mais aussi une source d’élan et de mélodie. Mitch a fait un usage intensif des rudiments de la caisse claire, des roulements rapides à un ou deux coups et des motifs de triolets de jazz. Il utilisait des poignées traditionnelles et appariées.

Pendant qu’il était avec Hendrix, Mitch utilisait principalement des tambours Ludwig bien qu’il y ait quelques photos de lui avec une Gretsch. Il est passé à Hayman, bien qu’à la fin il jouait de la DW. Il a également utilisé diverses configurations ou combinaisons de cymbales Zildjian et Paiste, et pourtant nous savons qu’il utilisait surtout Zildjian.

Mitch Mitchell est décédé le 12 novembre 2008 peu de temps avant de recevoir un Zildjian Life-time Achievement Award. Je lui ai parlé d’une interview et d’écrire quelque chose pour www.mikedolbear.com mais il pensait que personne ne serait intéressé ! Je lui ai assuré qu’il avait absolument tort.
RIP Mitch.

RJ Henrit

Avril 2017

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