Microcourant spécifique de fréquence
Le microcourant spécifique de fréquence (FSM) utilise des fréquences spécifiques et a été utilisé par des milliers de médecins entre 1910 et 1935. À la suite du rapport Flexner de 1910, la formation médicale a commencé à adhérer étroitement à la méthode scientifique et à se fonder sur la physiologie et la biochimie humaines. Ainsi, les appareils FSM se sont retrouvés dans les arrière-salles des cliniques de tous les États-Unis et du Canada.
Les fréquences sont appliquées simultanément utilisées sur deux canaux de façon à ce qu’elles se croisent ou s’entrecroisent dans la zone à traiter. L’expérience clinique montre que les deux fréquences doivent refléter précisément la condition à l’origine du problème (comme l’inflammation ou la cicatrisation) et le tissu affecté (comme le nerf ou la moelle épinière) pour que le traitement soit efficace.
Classification FDAEdit
Tous les appareils à microcourant de classe II peuvent être commercialisés auprès des médecins aux États-Unis s’ils ont demandé et obtenu une autorisation 510(k) auprès de la FDA. Ce certificat signifie que le dispositif peut être utilisé dans un cadre médical et qu’il est substantiellement équivalent à d’autres dispositifs. La FDA a approuvé tous les appareils à microcourant destinés à la vente dans la catégorie des appareils TENS. Les autorisations 510(k) pour des dispositifs spécifiques peuvent être trouvées sur le site Web de la FDA.
De la page Federal Food, Drug, and Cosmetic ActEdit
Une étude réalisée en 2011 par Diana Zuckerman et Paul Brown du National Research Center for Women and Families, et le Dr Steven Nissen de la Cleveland Clinic, publiée dans les Archives of Internal Medicine, a montré que la plupart des dispositifs médicaux rappelés au cours des cinq dernières années pour des » problèmes de santé graves ou des décès » avaient été préalablement autorisés par la FDA en utilisant le processus 510(k), moins rigoureux et moins cher. Dans quelques cas, les dispositifs avaient été jugés si peu risqués qu’ils n’avaient pas besoin d’être réglementés par la FDA. Sur les 113 dispositifs rappelés, 35 concernaient des problèmes cardiovasculaires. Cela pourrait conduire à une réévaluation des procédures de la FDA et à une meilleure surveillance.