Mesure des taux métaboliques maximum et standard à l’aide de la respirométrie à flux intermittent : une enquête de laboratoire d’étudiants sur l’étendue du métabolisme aérobie et l’hypoxie environnementale chez les respirateurs aquatiques

Août 16, 2021
admin

Le taux métabolique est l’un des traits physiologiques les plus largement mesurés chez les animaux et peut être influencé par des facteurs endogènes (par ex.g. la masse corporelle) et exogènes (par exemple, la disponibilité de l’oxygène et la température). Le taux métabolique standard (SMR) et le taux métabolique maximum (MMR) sont deux variables physiologiques fondamentales qui constituent le plancher et le plafond du métabolisme énergétique aérobie. La quantité totale d’énergie disponible entre ces deux variables constitue l’étendue du métabolisme aérobie (AMS). Nous présentons ici un exercice de laboratoire destiné à une classe de physiologie de premier cycle, qui détaille les méthodes d’acquisition de données et les calculs appropriés pour mesurer les taux de consommation d’oxygène chez la truite arc-en-ciel Oncorhynchus mykiss. Plus précisément, l’exercice d’enseignement utilise la respirométrie à flux intermittent pour mesurer la SMR et la MMR, dérive la SMA des mesures et démontre comment la SMA est affectée par l’oxygène environnemental. Les résultats des étudiants révèlent généralement une baisse de l’AMS en réponse à l’hypoxie environnementale. Les mêmes techniques peuvent être appliquées pour étudier l’influence d’autres facteurs clés sur le taux métabolique (par exemple, la température et la masse corporelle). La discussion des résultats permet aux étudiants de mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent ces caractéristiques physiologiques fondamentales et l’influence des facteurs exogènes. Plus généralement, l’exercice d’enseignement présente les concepts essentiels du laboratoire, en plus des calculs du taux métabolique, de l’acquisition des données et des conversions d’unités, qui renforcent les compétences en matière d’analyse et de raisonnement quantitatifs. Enfin, les procédures décrites sont généralement applicables à d’autres espèces de poissons ou à des respirateurs aquatiques tels que les crustacés (par exemple, les écrevisses) et constituent une alternative à l’utilisation d’animaux supérieurs (ou plus dérivés) pour étudier les questions liées à la physiologie métabolique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.