Les pucerons et leurs moyens de lutte les plus efficaces :

Oct 26, 2021
admin


Le parasite : Les pucerons

Premier signe : des plantes d’apparence flétrie qui ne prospèrent pas. En regardant de plus près, on observe des colonies denses de minuscules (1/32″ – 1/8″) insectes à corps mou, en forme de poire, en particulier sur les pointes et les dessous tendres des plantes. Les jeunes pucerons ressemblent à des adultes miniatures. Et on trouvera toute la famille en train de se nourrir ensemble.
Identification des espèces : Les pucerons existent dans presque toutes les couleurs. Ils peuvent être verts, jaunes, roses, bruns, noirs ou n’importe quelle nuance entre les deux. Pour être certain de diagnostiquer un puceron, utilisez une loupe pour trouver la paire de minuscules « doubles tuyaux d’échappement » sur leurs postérieurs. On les appelle à juste titre des « cornicules » et les pucerons sont les seuls insectes qui en possèdent.
Notes particulières sur l’espèce : Les pucerons se nourrissent en suçant les jus des plantes, ce qui est assez dommageable, mais les dégâts les plus graves proviennent des maladies des plantes qu’ils transportent. Ils produisent également du miellat. Celui-ci peut donner naissance à une moisissure noire fuligineuse inesthétique, et potentiellement mortelle, qui s’élimine au tuyau d’arrosage ou à l’eau savonneuse. Les pucerons se multiplient si rapidement parce qu’ils naissent enceintes. En fait, il y a de minuscules embryons secondaires à l’intérieur des premiers embryons !
Ajoutez à cela le fait que les pucerons atteignent l’âge adulte en une semaine et vous comprenez pourquoi ils peuvent faire des ravages aussi rapides. Enfin, il y a tellement d’espèces de pucerons qu’à peu près chaque plante a au moins une espèce qui l’apprécie.

Lutte la plus populaire :
Les coccinelles

Typiquement, les coccinelles (Hippodamia convergens) mangent plus de 5 000 pucerons et autres parasites à corps mou durant leur vie d’un an. Les coccinelles sont l’un des rares insectes utiles qui peuvent être conservés, à l’état dormant, dans le réfrigérateur pendant quelques semaines, selon la période de l’année, à condition qu’ils ne gèlent pas ou ne se dessèchent pas. Cela vous permet d’en utiliser quelques-uns à la fois, selon les besoins.
Si les coccinelles ont tendance à s’envoler, vaporiser leur dos avec une solution de soda pop/eau colle leurs ailes pendant environ une semaine. Nous incluons des instructions pour cela, ainsi que des notes détaillées sur la libération avec votre commande.

Contrôle le plus efficace :
Prédateurs de pucerons

Les prédateurs de pucerons (Aphidoletes aphidimyza) ont si bien fonctionné dans de nombreuses serres, qu’en été, les pucerons peuvent même être difficiles à trouver. Les populations reproductrices de prédateurs sont généralement établies à partir d’un seul lâcher, mais des lâchers hebdomadaires réguliers pendant la saison de croissance accélèrent le contrôle. 1 000 prédateurs de pucerons traite jusqu’à 10 000 pieds carrés d’espace de serre.
Notes spéciales sur l’espèce : Les prédateurs de pucerons ont une phase de repos du sol dans le cadre de leur cycle de vie, ils ne doivent donc pas être utilisés en même temps que les nématodes prédateurs .
Application : Les prédateurs de pucerons vous sont expédiés sous forme de cocons, en attente d’éclosion, emballés dans des bouteilles. Répandez le contenu sur le sol ou les feuilles.
Conseil pratique : Dans les serres, quelques spécimens de plantes d’intérieur conservés toute l’année, en plus de la culture principale, peuvent être des sources importantes d’infestations. Vérifiez particulièrement bien toute plante spécimen conservée toute l’année à la recherche de parasites.

Lutte la plus efficace :
Parasites de pucerons

Les parasites de pucerons (A. matricariae) sont notre plus récent outil dans la lutte contre les pucerons. Ils pondent leurs œufs à l’intérieur de pucerons vivants, qui se transforment ensuite en « momies » à l’aspect coriace. Un nouveau parasite adulte s’envole alors d’un trou circulaire découpé dans la momie.
Notes sur les espèces particulières : Les parasites ont fait leurs preuves dans les serres européennes, et sont expédiés près de l’éclosion ou à l’état adulte (pas de choix).
Application : Secouez directement du récipient d’expédition sur les feuilles. Pour un contrôle préventif, appliquer régulièrement de petits lâchers tout au long de la saison de croissance.

Larves/œufs de chrysopes vertes
Pour une utilisation contre les pucerons, les thrips, les cochenilles et les aleurodes.

Semblant à de minuscules alligators, les larves de chrysopes (Chrysopa rufilabris) attaquent voracement presque toutes les proies qu’elles peuvent saisir.
Les chrysopes vertes sont disponibles sous forme d’œufs dans une tasse, d’œufs collés sur des cartes que l’on accroche au feuillage, ou de larves pré-écloses prêtes à partir.
Application : Les œufs et les larves peuvent être saupoudrés à la main presque partout car les chrysopes cherchent jusqu’à 100 pieds pour leur premier repas. Les œufs de chrysopes peuvent être réfrigérés pendant quelques jours à 38-45 F. pour retarder l’éclosion, mais attention à ne pas les congeler. Le taux de libération des œufs varie entre 5 000 et 50 000 œufs par acre, selon le niveau d’infestation. Les taux de libération de larves typiques varient de 1000 à 5000 par acre, répétés toutes les 2 à 4 semaines selon les besoins.
Conseil pratique : Vous voulez vraiment éloigner les parasites ? Envisagez d’ajouter un bain de pieds pour dissuader tout « voyageur ». Il suffit d’ajouter un peu d’eau de javel à de l’eau dans une casserole peu profonde, et de la traverser en entrant dans la serre. Demandez aux visiteurs de l’utiliser aussi.

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