La principale destination pour l’IoT
L’idée de voitures à conduite autonome n’est pas récente. Certains des premiers concepts de voitures à conduite autonome remontent aux années 1920. Cependant, ce n’est que récemment que l’idée de voitures auto-conductrices grand public a commencé à se rapprocher de la réalité. Comme la technologie des voitures à conduite autonome est devenue plus réalisable à l’échelle, le besoin de réglementation a augmenté en même temps.
Avec tout le buzz autour des véhicules autonomes ou à conduite autonome dans l’actualité, vous vous demandez peut-être : » Quels sont les niveaux de conduite autonome ? « .
En 2013, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) du ministère américain des Transports a proposé un ensemble de cinq niveaux (enfin, six en comptant le niveau 0) pour caractériser les classes de voitures autonomes et leurs capacités. Alors, sautons le pas et parlons de chacun d’entre eux.
Niveau 0
C’est là où en sont la plupart des voitures actuellement. Le conducteur de la voiture est responsable de toutes les tâches de conduite, y compris l’accélération, le freinage, la direction, etc.
Niveau 1
Aussi appelé capacités d’autoconduite « pratique », le niveau 1 comprend les voitures capables d’un régulateur de vitesse adaptatif, d’une assistance au maintien dans la voie et d’une assistance au stationnement. Le conducteur est toujours responsable de la plupart des opérations du véhicule, mais certaines tâches sont déléguées à la technologie embarquée et/ou basée sur l’IdO.
Niveau 2
C’est ici que le vrai plaisir commence. Au niveau 2, nous entrons dans le niveau « mains libres » de la conduite autonome. Ici, le conducteur doit rester dans le véhicule et rester vigilant au volant, mais il ne contrôle plus la plupart des opérations du véhicule. Contrairement à ce qu’indique le nom, il est en fait exigé à ce niveau que les mains du conducteur restent en contact avec le volant. L’Autopilot de Tesla se présente comme une technologie de niveau 2.
Niveau 3
C’est le véritable niveau mains libres des capacités de conduite autonome. Ici, le conducteur est autorisé à retirer non seulement ses mains mais aussi son attention du véhicule. Il peut ainsi lire ou regarder des films pendant que la technologie de conduite autonome s’occupe du reste. À ce niveau, cependant, le conducteur doit rester disponible pour prendre le contrôle du véhicule en cas d’urgence. Le premier véhicule à se targuer d’une autonomie de niveau 3 est l’Audi A8 2019 (malheureusement, elle n’est commercialisée qu’en Europe). Elle a la capacité de prendre le contrôle total du véhicule dans les embouteillages jusqu’à 37 MPH
Niveau 4
Au niveau 4, la principale amélioration est que le conducteur n’est plus nécessaire pour la sécurité. Ils peuvent simplement s’assoupir et laisser la voiture les amener là où ils doivent aller. Dans le cas où une interaction avec le conducteur est nécessaire, un véhicule de niveau 4 doit être capable de se retirer de la route en toute sécurité jusqu’à ce que le conducteur prenne le relais.
Niveau 5
C’est le saint Graal de la technologie de conduite autonome. C’est là où aucune interaction humaine, quelle qu’elle soit, n’est nécessaire. Le conducteur ne devient plus le conducteur mais le passager. Le véhicule n’a plus besoin d’un volant ou de tout autre équipement de la vieille école.
L’innovation en matière de véhicules autonomes
Si l’on considère que seuls les premiers véhicules de niveau 3 sortent de la chaîne de production à l’heure actuelle, il y a un long chemin à parcourir avant que les capacités d’autoconduite de niveau 5 ne soient main-stream. Cependant, le rythme des progrès est fulgurant. Il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir apparaître les premières voitures qui vous laissent dormir pendant votre trajet.
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