Jimmy Morales
Arrestation de prochesEdit
En janvier 2017, le frère aîné et proche conseiller de Morales, Samuel « Sammy » Morales, ainsi qu’un des fils de Morales, José Manuel Morales, ont été arrêtés pour corruption et blanchiment d’argent. Selon les médias, ces arrestations ont suscité plusieurs grandes manifestations rassemblant jusqu’à 15 000 personnes et demandant la destitution du président Morales. La plus récente a eu lieu en septembre 2017. Morales a refusé de démissionner.
CICIG et dons illégauxModifié
En août 2017, Morales a ordonné l’expulsion du Colombien Iván Velásquez, commissaire de la Commission internationale contre l’impunité au Guatemala (CICIG), après que celle-ci a commencé à « enquêter sur des allégations selon lesquelles son parti aurait reçu des dons illégaux, notamment de trafiquants de drogue » et a demandé « au congrès de lui retirer son immunité contre les poursuites. » La Cour constitutionnelle du Guatemala a bloqué cette démarche. Le ministre des affaires étrangères Carlos Raúl Morales avait refusé de signer le décret, et a été démis de ses fonctions ainsi que le vice-ministre Carlos Ramiro Martínez, et la vice-ministre Anamaría Diéguez a démissionné. Velásquez a confirmé qu’il continuerait d’occuper le poste de commissaire de la CICIG à la suite de la décision de la Cour constitutionnelle de bloquer son expulsion. En septembre 2017, le Congrès du Guatemala a refusé de retirer à Morales son immunité, rejetant la suggestion du commissaire Velásquez.
Prime de responsabilitéModification
En septembre 2017, il a été révélé que le ministère de la Défense, dirigé par Williams Mansilla, versait au président Morales une prime de 7 300 dollars par mois depuis décembre 2016, en plus de son salaire régulier. Les paiements du ministère de la Défense étaient désignés comme une « prime pour responsabilité extraordinaire. » Mansilla a démissionné de son poste peu après que les paiements ont été révélés au public. Il a ensuite été arrêté et inculpé de corruption en janvier 2018, en lien avec le bonus spécial de Morales. Le président Morales a nié que les primes étaient illégales, mais a rendu environ 60 000 dollars au gouvernement.
DépensesEdit
L’acquisition par le gouvernement de services et d’articles de luxe pour le président en utilisant des fonds publics a suscité la controverse, bien qu’il ait indiqué ne pas être personnellement impliqué dans ces dépenses.
Accusations d’abus sexuelsEdit
Un ancien ministre a accusé Jimmy Morales d’avoir abusé sexuellement de jeunes travailleuses publiques avec la complicité d’autres responsables gouvernementaux.
Mobilisation du BelizeEdit
Le ministre guatémaltèque de la Défense Williams Mansilla a confirmé le 22 avril 2016 le déploiement de 3 000 soldats à la frontière guatémaltèque avec le Belize, après qu’un incident de tir sur le territoire du Belize avec des armes de l’armée a entraîné la mort d’un garçon de 13 ans et la blessure de son frère de 11 ans, ainsi que de leur père de 48 ans.
Appels à des poursuites judiciairesModifié
Le 14 janvier 2020, des groupes de la société civile guatémaltèque ont commencé à faire pression sur les autorités guatémaltèques pour qu’elles arrêtent le président Jimmy Morales pour corruption après son départ du pouvoir. Cependant, Morales retrouverait l’immunité de poursuites après qu’il ait été convenu que d’autres fonctionnaires ayant servi dans son administration seraient privés de l’immunité de poursuites. Huit de ses alliés, dont certains ne faisaient pas partie de son administration, ont été accusés de corruption, notamment deux anciens législateurs du FCN et le candidat à la présidence du FCN en 2019, Estuardo Galdámez.