Comment présenter ses condoléances dans la distance marquée par le coronavirus

Nov 23, 2021
admin

Lorsqu’il n’y a pas de possibilité de câlins en raison de l’enfermement face au coronavirus, d’autres techniques de consolation doivent être utilisées

Mise à jour:02/04/2020 01:59h

Malheureusement, chaque jour se lève avec la triste nouvelle du nombre élevé de victimes décédées du coronavirus. Derrière chaque numéro, il y a une personne, une famille et des amis. L’impossibilité de pouvoir faire face à ses proches, comme on le ferait sans l’existence de ce virus, et de partager le réconfort de câlins, de baisers, de regards et de larmes chaleureux et sincères rend ces pertes encore plus douloureuses. Ne pas pouvoir partager des sentiments de chagrin aussi intenses en compagnie est une nouvelle façon de faire face à la perte d’êtres chers sur lesquels on ne peut même pas veiller.

José Carlos Bermejo, directeur général du Centre pour l’humanisation de la santé, soutient que le contact physique a une grande valeur de consolation dans le deuil. « Une étreinte, une caresse, un regard… soutiennent la personne en deuil et lui font vivre une expérience de proximité et de soutien. Comme une ancre, qui a besoin d’être soutenue. Le symbole universel de l’espoir est précisément l’ancre. En l’absence de ces formes très humaines et humanisantes de transmission de la consolation et de l’espoir, les mots et les symboles prennent une importance accrue. Il est nécessaire de sauver les mots qui transmettent expressément ce que nous voudrions dire avec l’étreinte. Ils doivent être personnels et ouverts à la réaction de l’autre personne. Si, à d’autres moments, nous avons insisté sur le fait que l’important était les câlins, aujourd’hui, il est temps d’insister sur le fait que nous avons encore les mots pour caresser et embrasser ».

Comment remplacer les câlins ou les baisers dans ces cas-là ?

La tendresse peut être transmise par des mots, des symboles, des photos de quelque chose dont on sent qu’il peut nous remonter le moral. Il convient d’être prudent et de ne pas surcharger les endeuillés de messages excessifs qui les saturent. Il est conseillé d’être bref. Il n’y a pas de mots tout faits, mais de simples questions et des encouragements pour trouver du réconfort dans quelque chose qui peut se connecter avec l’autre personne.

Quels sont les bons mots qui sont souvent transmis par whastApp ?

Il y en a qui ne passeront jamais, comme : « Je t’aime », « Je t’aime beaucoup », dit d’une manière intime qui se connecte vraiment avec le code de communication lui-même. Il est très important de ne pas se réjouir des regrets et de ne pas s’attarder sur la dimension traumatique, mais de se concentrer sur ce qui peut être fait et sur la dimension la plus constructive. C’est un temps d’intériorité, de prière, de musique…

Quels gestes ou détails supplémentaires sont nécessaires en ce moment où les contacts entre les personnes les plus proches sont inexistants ?

Un appel téléphonique (en consultant votre opportunité au préalable), une réflexion (courte), une prière (spécifiquement centrée sur ce que nous vivons…). Sur www.josecarlosbermejo.es, dans la section « media audio », vous trouverez des prières sur l’espérance et un rite de prière de six minutes pour une « assemblée vertueuse » s’il n’y a pas de possibilité de partager des rites funéraires.

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