Béatrice
Figures historiques
Avec le nom de BEATRICE
Béatrice di Folco Portinari est créditée par de nombreux spécialistes d’être la muse du grand poète italien Dante Alighieri, apparaissant comme guide dans la Divine Comédie, ainsi que d’être l’inspiration pour La Vita Nuova. Béatrice était la fille d’un riche banquier florentin, qu’elle épousa également et dont elle mourut à l’âge de 24 ans. Dante ne l’a rencontrée que deux fois, à neuf ans d’intervalle, mais il l’a aimée toute sa vie. Leur première rencontre a eu lieu alors qu’elle n’avait que huit ans, et lui neuf. Il était tellement amoureux d’elle qu’il pensait souvent à elle, bien qu’en privé, composait des poèmes en son honneur et fréquentait son quartier dans l’espoir de la revoir. Cela ne se produisit quâ€?une fois, tant dâ€?années plus tard, lorsquâ€?elle passa devant lui dans la rue et le salua dâ€?un geste, un  » salut si doux  ». Frappé par la flèche de l’amour, il se hâta de rentrer chez lui pour rêver d’elle, et en avoir une vision qui le conduisit à écrire La Vita Nuova. Ce modèle d’amour courtois l’a soutenu tout au long de sa vie, puisqu’il a continué à sanctifier sa mémoire et le rêve de leur amour non partagé bien après s’être marié et avoir eu des enfants. Dante l’a placée sur un piédestal et en a fait un rare parangon de vertu d’une telle pureté qu’elle lui a inspiré l’intention de ne faire que le bien. Dans La Vita Nuova, écrite en 1293, Béatrice apparaît comme un agent de salut béni. Dans la Divine Comédie, elle succède au poète antique Virgile comme guide du Paradis, guidant Dante dans sa vision avec une attention sereine et maternelle. C’est ainsi que Dante a pu aller jusqu’à sa propre mort en la déifiant complètement et sans tache, l’appelant « la glorieuse dame de mon esprit ». Plus tard, les poètes préraphaélites et du XIXe siècle ont suivi l’exemple de Dante, et Béatrice a également été immortalisée dans l’art de nombreux peintres de l’époque (Dante Gabriel Rossetti, Gustav Dore). C’est un concept presque étranger à notre époque, mais pour Dante, son amour pour la belle Béatrice était un transport saint et sacré vers l’aspiration supérieure de l’accomplissement dans l’amour de Dieu.
Béatrice est née dans l’éminente Maison d’Este, une famille dynastique de la noblesse royale, à la fin du XVe siècle. Comme sa sœur aînée Isabella, Béatrice était une coqueluche de la Renaissance italienne et une fashionista de son temps. Comme beaucoup de jeunes filles de sa noble stature à la fin du Moyen Âge, Béatrice a été offerte en mariage au duc de Bari, Ludovico Sforza, afin de cimenter une alliance politique déjà amicale entre les deux familles. Le grand « homme de la Renaissance » Léonard de Vinci a coordonné la célébration de leur mariage ! Béatrice a reçu une excellente éducation et a été soigneusement formée aux règles de la cour. Elle a vécu à une époque de grands artistes et de renaissance culturelle, alors que le Moyen Âge s’acheminait vers l’ère moderne. Elle a fait preuve de perspicacité et d’intelligence politique au nom de son mari, qui a usurpé le pouvoir de Milan en la nommant duchesse de Milan en 1495. Béatrice mourut jeune, en couches, à l’âge de 21 ans (ou comme l’écrivit son mari : « elle rendit son esprit à Dieu »), mais elle accomplit beaucoup de choses au cours de ses courtes années. Véritable « femme de la Renaissance », connue pour son intelligence et son charme, ainsi que pour son goût et son style irréprochables, Béatrice était l’une des princesses les plus accomplies de son temps. Une fresque avec son portrait fait face à la Cène de Vinci dans le réfectoire de Santa Maria delle Grazie à Milan.
Béatrice de Provence était la plus jeune et l’une des quatre filles nées du comte de Provence au 13e siècle. Elle était si belle qu’elle « faisait battre le cœur des hommes » et les privait de la raison lorsqu’ils étaient sous son charme. Sa sœur aînée Margaret épousa le roi de France (Louis IX), la sœur suivante, Eleanor, épousa le roi d’Angleterre (Henri III), et la troisième sœur, Sanchia, épousa le comte de Cornouailles (frère du roi Henri III d’Angleterre). Il restait donc Béatrice, la dernière sœur, et que pensez-vous qu’elle ait obtenu ? Tout. C’est vrai. Son père lui a légué la Provence et le comté de Forcalquier à sa mort, faisant d’elle la comtesse de Provence à part entière (au grand dam de ses sœurs). Béatrice est désormais l’héritière la plus convoitée de toute l’Europe, et les prétendants sont légion. Ils sont si nombreux que sa mère est obligée de cacher la jeune fille de douze ans et de demander la protection du pape (Innocent IV). Le pape orchestre une réunion secrète et, après avoir fait les concessions souhaitées, Béatrice est promise à Charles d’Anjou (frère du roi de France). Jacques Ier d’Aragon espérait épouser la jeune fille et unir Toulouse à la Provence, mais il ne fit pas le poids face à l’armée de chevaliers de Charles et fut contraint de battre en retraite dignement. Une fois qu’il eut assuré sa position de « Monsieur Béatrice », Charles s’empressa de prendre le pouvoir dans toute la Provence, s’aliénant la noblesse et provoquant une certaine agitation avec la mère de Béatrice (bien que Béatrice se soit rangée du côté de son nouveau mari). Ils ont finalement apaisé la belle-mère en lui donnant un pourcentage des revenus du comté. Peu après, Béatrice accompagne courageusement son mari lors de la Septième Croisade, au cours de laquelle elle donne naissance à deux de ses enfants (l’un à Chypre et l’autre en Égypte). Au final, Charles se voit attribuer le royaume de Sicile par le pape, mais il lui faut d’abord une armée pour vaincre les autres prétendants. À l’époque, le royaume de Sicile constituait une partie importante de l’Italie, couvrant non seulement l’île de Sicile mais aussi toute la moitié sud de la botte. Béatrice, tout aussi ambitieuse, l’aide à réunir les fonds nécessaires à sa défense en promettant des dons d’argent et de bijoux à ses chevaliers et à d’autres jeunes hommes de France. Après avoir assuré le royaume de Sicile, Béatrice devint reine.
Sainte Béatrice (Beatrix) est une sainte portugaise du calendrier catholique romain des saints connue principalement pour avoir fondé l’ordre de l’Immaculée Conception, un ordre contemplatif de religieuses catholiques (sa fête est le 1er septembre). Béatrice est née dans la noblesse au 15e siècle et est devenue dame de compagnie d’Isabelle, reine consort d’Espagne. La grande beauté de Béatrice suscita suffisamment de jalousie chez la reine pour quâ€?elle fasse enfermer la jeune fille dans une minuscule cellule de prison. C’est pendant cet enfermement que Béatrice eut une vision de la Vierge Marie et reçut l’instruction divine de fonder un nouvel ordre au nom de Marie. Béatrice échappa à l’emprisonnement de la reine et se réfugia dans un monastère de religieuses à Tolède, en Espagne, où elle mena une vie pieuse et contemplative pendant les décennies suivantes. À l’âge de 60 ans, Béatrice finira par prendre possession du monastère pour le nouvel ordre connu sous le nom d’Immaculée Conception de Marie (ironiquement avec le soutien de la reine).
Béatrice est née dans l’éminente Maison d’Este, une famille dynastique de la noblesse royale, à la fin du XVe siècle. Comme sa sœur aînée Isabella, Béatrice était une coqueluche de la Renaissance italienne et une fashionista de son temps. Comme beaucoup de jeunes filles de sa noble stature à la fin du Moyen Âge, Béatrice a été offerte en mariage au duc de Bari, Ludovico Sforza, afin de cimenter une alliance politique déjà amicale entre les deux familles. Le grand « homme de la Renaissance » Léonard de Vinci a coordonné la célébration de leur mariage ! Béatrice a reçu une excellente éducation et a été soigneusement formée aux règles de la cour. Elle a vécu à une époque de grands artistes et de renaissance culturelle, alors que le Moyen Âge s’acheminait vers l’ère moderne. Elle a fait preuve de perspicacité et d’intelligence politique au nom de son mari, qui a usurpé le pouvoir de Milan en la nommant duchesse de Milan en 1495. Béatrice mourut jeune, en couches, à l’âge de 21 ans (ou comme l’écrivit son mari : « elle rendit son esprit à Dieu »), mais elle accomplit beaucoup de choses au cours de ses courtes années. Véritable « femme de la Renaissance », connue pour son intelligence et son charme, ainsi que pour son goût et son style irréprochables, Béatrice était l’une des princesses les plus accomplies de son temps. Une fresque avec son portrait fait face à la Cène de Vinci dans le réfectoire de Santa Maria delle Grazie à Milan.
Béatrice de Provence était la plus jeune et l’une des quatre filles nées du comte de Provence au 13e siècle. Elle était si belle qu’elle « faisait battre le cœur des hommes » et les privait de la raison lorsqu’ils étaient sous son charme. Sa sœur aînée Margaret épousa le roi de France (Louis IX), la sœur suivante, Eleanor, épousa le roi d’Angleterre (Henri III), et la troisième sœur, Sanchia, épousa le comte de Cornouailles (frère du roi Henri III d’Angleterre). Il restait donc Béatrice, la dernière sœur, et que pensez-vous qu’elle ait obtenu ? Tout. C’est vrai. Son père lui a légué la Provence et le comté de Forcalquier à sa mort, faisant d’elle la comtesse de Provence à part entière (au grand dam de ses sœurs). Béatrice est désormais l’héritière la plus convoitée de toute l’Europe, et les prétendants sont légion. Ils sont si nombreux que sa mère est obligée de cacher la jeune fille de douze ans et de demander la protection du pape (Innocent IV). Le pape orchestre une réunion secrète et, après avoir fait les concessions souhaitées, Béatrice est promise à Charles d’Anjou (frère du roi de France). Jacques Ier d’Aragon espérait épouser la jeune fille et unir Toulouse à la Provence, mais il ne fit pas le poids face à l’armée de chevaliers de Charles et fut contraint de battre en retraite dignement. Une fois qu’il eut assuré sa position de « Monsieur Béatrice », Charles s’empressa de prendre le pouvoir dans toute la Provence, s’aliénant la noblesse et provoquant une certaine agitation avec la mère de Béatrice (bien que Béatrice se soit rangée du côté de son nouveau mari). Ils ont finalement apaisé la belle-mère en lui donnant un pourcentage des revenus du comté. Peu de temps après, Béatrice accompagne courageusement son mari lors de la Septième Croisade, au cours de laquelle elle donne naissance à deux de ses enfants (l’un à Chypre et l’autre en Égypte). Au final, Charles se voit attribuer le royaume de Sicile par le pape, mais il lui faut d’abord une armée pour vaincre les autres prétendants. À l’époque, le royaume de Sicile constituait une partie importante de l’Italie, couvrant non seulement l’île de Sicile mais aussi toute la moitié sud de la botte. Béatrice, tout aussi ambitieuse, l’aide à réunir la défense nécessaire en promettant des dons d’argent et de bijoux à ses chevaliers et à d’autres jeunes hommes de France. Après avoir assuré le royaume de Sicile, Béatrice devint reine.
Sainte Béatrice (Beatrix) est une sainte portugaise du calendrier catholique romain des saints connue principalement pour avoir fondé l’ordre de l’Immaculée Conception, un ordre contemplatif de religieuses catholiques (sa fête est le 1er septembre). Béatrice est née dans la noblesse au 15e siècle et est devenue dame de compagnie d’Isabelle, reine consort d’Espagne. La grande beauté de Béatrice suscita suffisamment de jalousie chez la reine pour quâ€?elle fasse enfermer la jeune fille dans une minuscule cellule de prison. C’est pendant cet enfermement que Béatrice eut une vision de la Vierge Marie et reçut l’instruction divine de fonder un nouvel ordre au nom de Marie. Béatrice échappa à l’emprisonnement de la reine et se réfugia dans un monastère de religieuses à Tolède, en Espagne, où elle mena une vie pieuse et contemplative pendant les décennies suivantes. À l’âge de 60 ans, Béatrice finira par prendre possession du monastère pour le nouvel ordre connu sous le nom d’Immaculée Conception de Marie (ironiquement avec le soutien de la reine).
Béatrice est née dans l’éminente Maison d’Este, une famille dynastique de la noblesse royale, à la fin du XVe siècle. Comme sa sœur aînée Isabella, Béatrice était une coqueluche de la Renaissance italienne et une fashionista de son temps. Comme beaucoup de jeunes filles de sa noble stature à la fin du Moyen Âge, Béatrice a été offerte en mariage au duc de Bari, Ludovico Sforza, afin de cimenter une alliance politique déjà amicale entre les deux familles. Le grand « homme de la Renaissance » Léonard de Vinci a coordonné la célébration de leur mariage ! Béatrice a reçu une excellente éducation et a été soigneusement formée aux règles de la cour. Elle a vécu à une époque de grands artistes et de renaissance culturelle, alors que le Moyen Âge s’acheminait vers l’ère moderne. Elle a fait preuve de perspicacité et d’intelligence politique au nom de son mari, qui a usurpé le pouvoir de Milan en la nommant duchesse de Milan en 1495. Béatrice mourut jeune, en couches, à l’âge de 21 ans (ou comme l’écrivit son mari : « elle rendit son esprit à Dieu »), mais elle accomplit beaucoup de choses au cours de ses courtes années. Véritable « femme de la Renaissance », connue pour son intelligence et son charme, ainsi que pour son goût et son style irréprochables, Béatrice était l’une des princesses les plus accomplies de son temps. Une fresque avec son portrait fait face à la Cène de Vinci dans le réfectoire de Santa Maria delle Grazie à Milan.
Béatrice de Provence était la plus jeune et l’une des quatre filles nées du comte de Provence au 13e siècle. Elle était si belle qu’elle « faisait battre le cœur des hommes » et les privait de la raison lorsqu’ils étaient sous son charme. Sa sœur aînée Margaret épousa le roi de France (Louis IX), la sœur suivante, Eleanor, épousa le roi d’Angleterre (Henri III), et la troisième sœur, Sanchia, épousa le comte de Cornouailles (frère du roi Henri III d’Angleterre). Il restait donc Béatrice, la dernière sœur, et que pensez-vous qu’elle ait obtenu ? Tout. C’est vrai. Son père lui a légué la Provence et le comté de Forcalquier à sa mort, faisant d’elle la comtesse de Provence à part entière (au grand dam de ses sœurs). Béatrice est désormais l’héritière la plus convoitée de toute l’Europe, et les prétendants sont légion. Ils sont si nombreux que sa mère est obligée de cacher la jeune fille de douze ans et de demander la protection du pape (Innocent IV). Le pape orchestre une réunion secrète et, après avoir fait les concessions souhaitées, Béatrice est promise à Charles d’Anjou (frère du roi de France). Jacques Ier d’Aragon espérait épouser la jeune fille et unir Toulouse à la Provence, mais il ne fit pas le poids face à l’armée de chevaliers de Charles et fut contraint de battre en retraite dignement. Une fois qu’il eut assuré sa position de « Monsieur Béatrice », Charles s’empressa de prendre le pouvoir dans toute la Provence, s’aliénant la noblesse et provoquant une certaine agitation avec la mère de Béatrice (bien que Béatrice se soit rangée du côté de son nouveau mari). Ils ont finalement apaisé la belle-mère en lui donnant un pourcentage des revenus du comté. Peu après, Béatrice accompagne courageusement son mari lors de la Septième Croisade, au cours de laquelle elle donne naissance à deux de ses enfants (l’un à Chypre et l’autre en Égypte). Au final, Charles se voit attribuer le royaume de Sicile par le pape, mais il lui faut d’abord une armée pour vaincre les autres prétendants. À l’époque, le royaume de Sicile constituait une partie importante de l’Italie, couvrant non seulement l’île de Sicile mais aussi toute la moitié sud de la botte. Béatrice, tout aussi ambitieuse, l’aide à réunir les fonds nécessaires à sa défense en promettant des dons d’argent et de bijoux à ses chevaliers et à d’autres jeunes hommes de France. Après avoir obtenu le royaume de Sicile, Béatrice est devenue reine.
Sainte Béatrice (Beatrix) est une sainte portugaise du calendrier catholique romain des saints connue principalement pour avoir fondé l’ordre de l’Immaculée Conception, un ordre contemplatif de religieuses catholiques (sa fête est le 1er septembre). Béatrice est née dans la noblesse au 15e siècle et est devenue dame de compagnie d’Isabelle, reine consort d’Espagne. La grande beauté de Béatrice suscita suffisamment de jalousie chez la reine pour quâ€?elle fasse enfermer la jeune fille dans une minuscule cellule de prison. C’est pendant cet enfermement que Béatrice eut une vision de la Vierge Marie et reçut l’instruction divine de fonder un nouvel ordre au nom de Marie. Béatrice s’échappa de l’emprisonnement de la reine et se réfugia dans un monastère de religieuses à Tolède, en Espagne, où elle mena une vie pieuse et contemplative pendant les décennies suivantes. À l’âge de 60 ans, Béatrice finira par prendre possession du monastère pour le nouvel ordre connu sous le nom d’Immaculée Conception de Marie (ironiquement avec le soutien de la reine).